Résumé scénario Shadowrun

Journal de Tweek : 07/03/2064

MJ : Tristan

Mardi 9 juin 2009, par Pierre // Shadowrun

La diffusion de cet enregistrement pendant le procès a prouvé que Théodore Tweek était un simple client en état de légitime défense durant l’attaque du Wall-Market. Il fut acquitté. Restait néanmoins une condamnation de 5300 ans de prison avec une période de sûreté de 1000 ans, pour les autres chefs d’accusation.

Je me suis levé en pleine nuit. J’ai bien essayé de dormir, mais sans café je peux pas. J’ai comme une impression de manque. C’était 3h du mat’, mais heureusement Monoprix est ouvert 24h/24h, 7 jours sur 7. Donc le temps d’enfiler ma veste blindée et mes 3 Ingram Smartgun, et je sortais de chez moi.

Petite précision à propos de mon armement : JE NE SUIS PAS PARANOÏAQUE ! ! !

Quelqu’un de paranoïaque, il a la trouille de tout, il pense que tout le monde veut le tuer, alors qu’il n’y a aucune raison. Ben moi c’est vrai que tout le monde veut me tuer : rien que le mois dernier j’avais utilisé 5 chargeurs. Et cette nuit là ça allait pas être triste non plus.

Donc me voilà au rayon café, avec mon petit caddy. Le choix était extra. J’ai pris dix boîtes de café des volcans argentins, et je continuait à flâner dans le rayon. J’essayais de lire une étiquette mais j’arrivais pas à me concentrer à cause des gens armés qui braquaient le rayon bricolage. Un connard de vigile s’est ensuite pointé à 5 mètre de moi et s’est mis à tirer au fusil d’assaut. Putain mais ils ont vraiment envie de perdre des clients ! !

« Hé, vous pourriez pas faire moins de BRUIT ? ! »

Pas de réponse… Bon, finalement il s’est arrêté de tirer, et ça a calmé le rayon bricolage, donc je me suis pas énervé. Par contre c’est devenu chiant quand j’ai entendu des tas de gens entrer de partout et se mettre à foutre le boxon. Ils se sont même mis à parler dans le micro du magasin, ‘problème au rayon lessive’, ‘ils sont au rayon bricolage’… « J’EN AI RIEN A FOUTRE ! ! »

Malgré tout ça commençait à canarder sévère dans le magasin, et même si je voulais pas m’en mêler, je commençais à me demander comment j’allais acheter mon café si ils butaient les caissières.

J’entends un bruit sur ma droite, je me retourne, et je vois trois gars armés puant le corpos qui foncent vers moi. Là j’ai les boules. Je balance un coup de pied dans le caddy. Les mecs ont un sang froid terrible, ils dégainent et pointent leurs pistolets sur moi.

Flashback (3ans plus tôt) :

Tweek : Heu… docteur ?

Docteur Bob : Ha, je suis content que vous soyez réveillé. On a bien cru vous perdre, mais pour un client comme vous, on trouve toujours moyen de faire quelque chose.

Tweek : Genre j’étais vraiment bousillé ? Je me rappelle plus trop… On m’a roulé dessus…

Docteur Bob : Ho, pas seulement, je crois qu’ils se sont acharnés sur vous ! ! Vous aviez les deux yeux crevés, la colonne vertébrale sectionnée, les deux bras et les deux jambes cassés, vous étiez brûlé au troisième degré sur le torse, la plupart de vos organes avaient étés perforés… Heureusement que vous avez contracté l’abonnement or ! Non seulement on vous a bien retapé, mais vous n’aurez même pas à payer de supplément pour la perte de notre personnel, ça se passe comme ça chez Doc Wagon…

Tweek : Et vous m’avez retapé… comment ?

Docteur Bob : Ho, c’est simple : Comme on arrivait pas à redémarrer votre cœur on vous en a transplanté un nouveau, et sinon, on a remplacé tout ce qui était bousillé, mais vous n’avez pas envie de savoir. En tout cas on a mis de la bonne qualité ! ! Vous allez vous sentir encore mieux qu’avant.

Tweek : Mieux ?

Docteur Bob : Je vous donne un exemple : on vous a mis des accroisseurs de réflexes en titane pour remplacer votre colonne vertébrale qui était en poudre. Maintenant, vous aurez des réflexes si développés que parfois, vous agirez avant même d’y penser ! !

Avant que le caddy n’arrive sur eux, deux des gars étaient morts : j’avais un Ingram Smartgun fumant dans la main droite, et une balle dans l’épaule gauche.

Le caddy rentra en plein dans le premier cadavre (qui était encore debout), et les deux bonshommes s’écroulèrent comme des dominos. Le troisième larron sauta alors derrière les cadavres de ses potes et s’accroupi tout en tirant. Je me mis à courir vers lui, et lui balança un coup de pied sauté par dessus le tas. Le mec mangea ma semelle en pleine tête, et lâcha la grenade à concussion qu’il était en train de dégoupiller…

VROOOOOOOOOM. 

Un flash en pleine gueule. Et le bruit… Après je me rappelle plus trop. Trop mal à la tête. J’ai tiré quelques chargeurs de pistolet mitrailleur, je suis sorti, et je suis rentré chez moi.

Je ne suis jamais retourné dans ce magasin.

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