Oyez les braves les gueux, entendez cette histoire
Il était un seigneur, sur son destrier noir
Ses sujets étaient morts, et ses vassaux aussi
Il venait en terre sainte, pour venger ses amis.
Les pèlerins l’adulaient, mais le craignaient aussi
La terrible rumeur, le poursuivait ainsi
Etait-il l’assassin, qui tuait tous les siens
Ou était-il le saint, affrontant le Malin ?
Ses nuits étaient terreur, jamais il ne dormait
Partout où il passait, les morts se relevaient
Mais quand les vils démons, montraient soudain leurs dents
Une autre le protégeait, c’était celle de Saint-Jean.
Chevalier noir courage, tu es toujours vivant
L’histoire te décrira, comme le chevalier blanc !
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Le plus grand combattant, parmi ses compagnons
Un viking cruel, abritant un démon
Voulu tuer Philippe, Boniface et Jean
Tel son aïeul David, il occis le géant.
Le voyage en terre sainte, s’acheva en naufrage
Commencé en galère, il finit à la nage
Les passagers périrent, et ceux qui survécurent
Se trouvèrent possédés, par une puissance obscure.
Le navire fracassé, transformé en débris
Au cœur de la tempête, s’accrochant à la vie
Notre bon chevalier, se sentit bien amer
Il jura sur les saints, de ne plus prendre la mer.
Chevalier noir courage, tu es toujours vivant
L’histoire te décrira comme le chevalier blanc !
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Au pays de Saladin, affrontant les sarrasins
Il trouva un croisé, enfermé comme un coquin
Allant trouver renfort, pour sauver le chevalier
Il fallut prendre un navire, et le groupe fut séparé.
Errant dans le désert, avec son écuyer fidèle
Il ne faut oublier, son doué ménestrel
Ils ne perdirent courage, et longèrent le Jourdain
Rencontrèrent des arabes, furent reçu avec dédain.
Dégainant son épée, pour faire valoir son rang
Le baron Montbillac, fut prit pour un belligérant
Capturé et traité, d’une horrible manière
Sa rançon fut payée, par Robert de Combalière.
Chevalier noir courage, tu es toujours vivant
L’histoire te décrira comme le chevalier blanc !