Chanson du Chevalier blanc

Par Ufretin le ménestrel

Vendredi 12 juin 2009, par Pierre // Croisades

Chanson du ménestrel Ufretin. Sur l’air du « petit pont de bois »


Oyez les braves les gueux, entendez cette histoire

Il était un seigneur, sur son destrier noir

Ses sujets étaient morts, et ses vassaux aussi

Il venait en terre sainte, pour venger ses amis.

Les pèlerins l’adulaient, mais le craignaient aussi

La terrible rumeur, le poursuivait ainsi

Etait-il l’assassin, qui tuait tous les siens

Ou était-il le saint, affrontant le Malin ?

Ses nuits étaient terreur, jamais il ne dormait

Partout où il passait, les morts se relevaient

Mais quand les vils démons, montraient soudain leurs dents

Une autre le protégeait, c’était celle de Saint-Jean.

Chevalier noir courage, tu es toujours vivant

L’histoire te décrira, comme le chevalier blanc !

***

Le plus grand combattant, parmi ses compagnons

Un viking cruel, abritant un démon

Voulu tuer Philippe, Boniface et Jean

Tel son aïeul David, il occis le géant.

Le voyage en terre sainte, s’acheva en naufrage

Commencé en galère, il finit à la nage

Les passagers périrent, et ceux qui survécurent

Se trouvèrent possédés, par une puissance obscure.

Le navire fracassé, transformé en débris

Au cœur de la tempête, s’accrochant à la vie

Notre bon chevalier, se sentit bien amer

Il jura sur les saints, de ne plus prendre la mer.

Chevalier noir courage, tu es toujours vivant

L’histoire te décrira comme le chevalier blanc !

***

Au pays de Saladin, affrontant les sarrasins

Il trouva un croisé, enfermé comme un coquin

Allant trouver renfort, pour sauver le chevalier

Il fallut prendre un navire, et le groupe fut séparé.

Errant dans le désert, avec son écuyer fidèle

Il ne faut oublier, son doué ménestrel

Ils ne perdirent courage, et longèrent le Jourdain

Rencontrèrent des arabes, furent reçu avec dédain.

Dégainant son épée, pour faire valoir son rang

Le baron Montbillac, fut prit pour un belligérant

Capturé et traité, d’une horrible manière

Sa rançon fut payée, par Robert de Combalière.

Chevalier noir courage, tu es toujours vivant

L’histoire te décrira comme le chevalier blanc !

Répondre à cet article