Biographie PJ

Richard Kord

Mardi 21 avril 2009, par Pierre // Espionnage

Richard Kord aurait été un étudiant en Droit banal, si ce n’est un point qui le différenciait de ses camarades : il avait une âme de prédateur. Animé par l’esprit de compétition et une grande ambition, il ne voyait pas le fait d’écraser les autres comme un mal nécessaire, mais comme un bonus. C’est pourquoi, à salaire égal, il préféra entrer au FBI plutôt que de se retrouver salarié dans un cabinet d’avocat. En tant qu’agent spécial, il pouvait mener des enquêtes sur des criminels, et mener avec eux un jeu comparable à celui du chat avec une souris : observer, débusquer, attraper, et faire souffrir… voilà quelque chose qui l’excitait.

Richard était un très bon flic ; mais cela n’avait rien de surprenant au vu de son investissement personnel. Son travail était en effet l’élément dominant de sa vie. Il avait gardé peu de contact avec sa famille, peu de vrais amis, et se contentait d’aventures sans lendemain. Tout le temps libre que ce vide relationnel lui laissait, il le comblait avec ses enquêtes.

En plus de bénéficier d’un dossier remarquable, Richard savait faire usage de ses relations et jouer des coudes au sein du tableau d’avancement. C’est ainsi qu’il obtint le poste très convoité d’agent de liaison pour policiers infiltrés.

Il supervisa pendant 3 ans des équipes chargées d’espionner la criminalité organisée de Chicago. Les différentes enquêtes débouchèrent sur plusieurs séries d’arrestation, dont la presse fit parfois grand écho. Mais les agents infiltrés avaient de plus en plus tendance à se méfier de Kord. Une rumeur s’amplifia petit à petit, selon laquelle Kord avait tendance à faire passer la réussite de l’enquête avant la sécurité de ses hommes. Cette rumeur arriva aux oreilles de la hiérarchie, qui pris l’initiative de le changer d’affectation. Mais si un tel défaut pouvait menacer la carrière de Richard dans le FBI, il allait au contraire lui ouvrir les portes de la CIA…

La CIA connaissait de graves difficultés depuis la disparition de plusieurs agents à Paris. La rumeur de l’existence d’une taupe se répandait, et tout le système de contre-espionnage de l’OTAN en Europe était menacé. La CIA avait besoin d’un groupe d’hommes malins, calculateurs, et durs à cuir pour démasquer et éliminer cette menace. Elle ne pouvait de plus pas faire confiance à ses agents habituels. Kord apparu comme un pion parfait pour cette opération, d’autant que grâce à ses origines maternelles, il parlait parfaitement français.

***

Richard mena l’enquête sous couverture, en dirigeant une équipe d’agents « jetables » : mercenaires, mafieux, et toute autre personne susceptible d’être achetée. Au prix de quelques pertes dans l’équipe, une partie du réseau terroriste fut identifié à Paris, place de la Concorde. Richard participa lui-même à l’opération avec une équipe de Delta Force.

Le commando tomba nez à nez avec un autre groupe de combat, et parvint à l’éliminer. Etrangement, les terroristes semblaient être d’origine européenne, et le leader du commando était suisse.

Après la fusillade, Richard Kord fut rapatrié aux USA. On lui demanda d’oublier ce qu’il avait vu et fait, et on lui proposa un poste d’analyste à Langley. Richard accepta le poste, mais étant par nature curieux, il demanda à s’occuper de la branche européenne. Ce fut facile, le bureau des affaires européennes étant celui qui passionne le moins les agents de la CIA. Richard pu alors mener son enquête personnelle pour comprendre ce qui s’était passé à Paris. Il se doutait que ce groupe ferait à nouveau parler de lui, et espérait participer aux prochaines opérations clandestines.

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