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William Dutch

Biographie

Jeudi 28 mai 2009, par Pierre // Cops

 Etat civil :

Nom : Dutch

Prénom : William

Surnom : « COBRA »

Date de naissance : 12 décembre 2004

Sexe : Masculin

Nationalité : Californienne

Père : Hemmet Dutch, officier de police (décédé le 18 août 2016)

Mère : Maria Dutch (née Paterson), dossier confidentiel

 Etats de service (confidentiel) :

Agent infiltré « home made » (UMA) de 2020 à 2025 au département du crime organisé (ORGDIV)

Sous la protection de l’agence de protection des témoins (CWPP) de 2025 à 2026

Entré au COPS en 2026

Détective I rang 2

 Caractères physiques :

Race : Blanche

Cheveux : Bruns

Yeux : Marrons

Taille : 1m79

Poids : 80kg environ Main directrice : droite

Signes distinctifs : tatouage sur le bras droit

 Profil Psychologique :

William Dutch est un personne dotée d’un sang-froid hors du commun, hérité de son passé d’agent infiltré. Récemment, lors d’une fusillade, alors qu’un gangster lui vidait son chargeur dessus, il a pris tout son temps pour ajuster, sans se soucier des balles qui le frôlaient, et a tiré une balle dans le bras qui tenait le pistolet…

On repère souvent une tendance schizophrénique ou une sorte de syndrome de Stockholm chez les anciens infiltrés. Ce n’est pas le cas de Dutch. Il n’a de compassion pour aucun des membres du gang qu’il a infiltré, pas même ceux pour lesquels il simulait de l’amitié. Au contraire, plus ceux-ci étaient proches, plus il les déteste.

Après avoir été obligé de tenir un discours pro-nazi pendant trois ans et demi, il a désormais une réaction de dégoût physique contre tout discours ou même sous-entendu raciste, ainsi que contre l’ignorance en général. Durant son temps d’infiltration, il était obligé d’acquiescer à tout ce que les gangers disaient, rassemblant à chaque fois des contre arguments qu’il devait laisser enfermés dans son esprit pour ne pas se griller. Maintenant qu’il n’est plus obligé de se retenir, il a parfois des réactions explosives.

Le point positif de son combat contre l’ignorance est que cela le pousse à étudier sans relâche. Il a rapidement rattrapé son retard scolaire, et il est en train d’étudier le droit avec les cours du soir. Il compte ainsi passer des concours et monter en grade, et ce uniquement en jouant sur ses compétences.

Dutch est tout sauf un arriviste, et il est si intègre qu’il préfèrerait refuser une augmentation que de se la voire octroyer par copinage. Ce comportement est lié notamment à ce qui est arrivé à son père.

 Eléments biographiques :

William est né en 2004, dans un quartier résidentiel chic de la banlieue de Seattle.

Son père, policier, essayait tant bien quel mal de joindre les deux bouts pour offrir un train de vie confortable à sa famille. Il enchaînait les heures supplémentaires, les gardes de nuit, se tuant à la tâche pour rembourser ses dettes. Alors que son fils avait 11 ans, on lui refusa une promotion au profit d’un arriviste incompétent, et il se suicida au cours d’une crise de panique… Maria Dutch fut contrainte de vendre la maison et de partir vivre avec son fils dans un logement insalubre. Si la vie dans les ghettos est dure, elle l’est souvent plus encore pour un blanc. William était de maigre constitution, ce qui fit de lui le souffre douleur des gangers noirs et latinos de son quartier. Il se mis petit à petit à manquer l’école et fréquentait parfois des gangers skinheads, qu’il n’appréciait pas mais avec lesquels il était au moins en sécurité. Quand William eu 16 ans, un chef de gang appartenant à la mouvance Hammer Skin, et connu sous le pseudonyme de « Leblanc » lui proposa de rejoindre son gang.

Mais c’était sans compter l’influence de sa mère, qui craignait par dessus tout que son fils ne sombre dans la délinquance. Elle lui avait enseigné ses valeurs morales, et lui parlait régulièrement de son père, qui était un héros pour son fils.

William se trouva confronté à la plus importante décision de sa vie : entrer dans un gang, c’était déshonorer la mémoire de son père et renier tout ce pour quoi sa mère s’était battue. Refuser l’offre de « Leblanc », c’était devenir l’ennemi du seul homme capable de le protéger.

Une idée folle émergea alors dans son esprit. Il avait entendu parler à la télévision de ces agents fédéraux qui infiltraient la mafia pour accumuler des preuves. C’était peut être une occasion pour lui de suivre les traces de son père… William contacta l’ancien coéquipier de son père pour lui faire part de son projet. Après de longues discussions, ce dernier accepta de le mettre en relation avec le lieutenant Bratt, agent de liaison UMA spécialisé dans l’infiltration des mouvements d’extrême droite.

La première étape pour William fut d’intégrer le gang « Leblanc ». Le test d’initiation consistait à passer à tabac un noir ou un latino. Par le biais de ses agents et informateurs, le lieutenant Bratt fit circuler la rumeur selon laquelle William avait réussi son test mais qu’il avait été arrêté. Une seconde rumeur racontait qu’il avait été condamné à deux ans de prison.

Pendant un an et demi, l’agent spécial Dutch reçu une double formation, d’agent fédéral et de truand. Seulement quatre personnes connaissaient son secret : sa mère, le lieutenant Bratt, l’ancien partenaire de son père, et son psychologue, le docteur Kudrow. Sa mère fut logée à Hawaï, et subventionnée dans le cadre du programme CWPP.

Durant les six derniers mois de formation, Dutch fut incarcéré dans une prison haute sécurité, où même le directeur et les gardiens ne furent pas mis au courant. Ce fut le moment le plus important de sa formation. Nécessaire à la cohérence de son discours quand il intègrerait le gang, ce stage devait aussi permettre d’apprécier sa capacité à jouer son rôle, et à tenir le coup nerveusement. Le docteur Kudrow fut très impressionné par le sang-froid déployé par ce jeune homme. Au bout des six mois, aucun détenu ou gardien n’avait soupçonné quoi que ce soit, Dutch avait pris contact avec plusieurs malfrats de la prison, et utilisé son temps libre pour se muscler et étudier. Il fut jugé apte à être déployé sur le terrain.

Durant trois longues années, l’agent spécial Dutch vécu parmi la racaille, le crâne rasé, rassemblant des preuves, commettant des petits délits et en empêchant des gros…

Au bout d’un certain temps, mener cette double vie lui paraissait de plus en plus normal et routinier. Mais psychologiquement, il se sentait faiblir. Il ne supportait plus ces petites choses anodines mais quotidiennes qui se répétaient sans cesse : le regard méprisant des passants, et surtout des autres flics, les conversations avec des ignorants rabâchant des conneries nazies auxquelles il faut sans cesse donner raison… Pire : il faisait de moins en moins de différence entre son rôle et sa personnalité.

Il décida donc de décrocher. Le 18 mars 2025, le SWAT interpella simultanément 34 membres des mouvances d’extrême droite. 7 d’entre eux furent condamnés à des peines allant de 10 à 25 ans de réclusion.

L’agent spécial Dutch fut pris en charge pendant un an par le programme CWPP et logea à Hawaï avec sa mère. Il profita de cette année pour prendre des cours par correspondance et rattraper son retard scolaire. En juin 2026, le lieutenant Bratt jugea que Dutch pouvait reprendre un vie normale, mais lui déconseilla de réaménager à Seattle. Dutch s’installa alors à Los Angeles pour intégrer le COPS.

Désormais détective, il prend plaisir à pouvoir se sentir vraiment du bon côté. Le métier de policier, réputé stressant, lui apparaît maintenant relaxant au regard de son ancien poste. Pour des raisons de sécurité, il préfère cependant travailler en civil, de peur d’être trop facilement repéré par les skinheads. Il a conservé des réflexes de survie d’agent infiltré. Par exemple, il évite de porter son Colt Afrikaneer quand il est en civil, car seuls les COPS utilisent ce revolver, et les malfrats le savent…

Son objectif est maintenant de monter tranquillement les échelons. Il aspire à un meilleur salaire, moins de dangers, et espère fonder une famille prochainement…

 Extraits du Livre de Bord de William Dutch :

19 août 2020 /Psychanalysé :

Le docteur Kudrow m’a fortement conseillé de tenir un journal. Je trouvais que ça faisait efféminé (tout de suite on s’imagine le petit carnet rose avec la petite serrure qui va avec…) alors je l’ai appelé journal de bord.

Selon le doc, ça m’aidera à ne pas devenir schizophrène. Mener une double vie sera pas facile, et il a ajouté que dans les comics, les héros se déguisent la nuit, et changent de nom… Moi je serais agent double le jour comme la nuit, je changerais pas de nom ni d’apparence… Prendre une heure une fois par semaine pour remettre de l’ordre dans mon esprit ne sera donc pas du luxe.

23 septembre 2022 /Entraîné :

Le lieutenant Bratt a corrigé mes devoirs théoriques, puis m’a dit : « si t’étais allé à l’école, t’aurais pt’être été foutu de faire quelque chose » . Par contre il trouve que je ne suis pas assez costaud. Dans 5 mois c’est le grand test, en taule, et le seul moyen de se faire respecter c’est d’en imposer.

Du coup, j’enchaîne les cours de boxe, karaté, et autres… C’est sensé m’apprendre les réflexes de défense, et me permettre de gagner en assurance. Etrangement, je fais rien niveau musculation. Selon Bratt, les muscles ça s’en va aussi vite que ça se développe, et j’aurais tout le temps (pour ne pas dire rien d’autre à faire) de faire des pompes dans ma cellule.

7 novembre 2022 /Tatoué :

J’espérait y échapper, mais tant pis. Tous les Hammerskins sont tatoués, donc il fallait que je le soit. J’ai évité la grosse croix gammée sur le front histoire d’avoir quand même une vie sociale un jour.

Par contre, j’ai eu droit à un gros serpent enroulé autour du bras droit, et un symbole SS avec un aigle sur l’épaule gauche, suffisamment petit pour partir au laser. Le serpent par contre sera indélébile…

17 Août 2003 /Emprisonné :

Voilà six mois que je n’avais pas écrit, et ça m’avait presque manqué. J’ai l’impression d’être revenu de l’enfer (et tout ça pour avoir le droit d’y retourner…). Ce qui m’a permis de tenir, c’est le fait de me sentir utile. La prison n’était pas seulement un test : je risquais vraiment ma peau, et j’accumulais des informations sur de vrais malfrats. J’ai donc accompli ma première mission !

M’intégrer avec les skinheads fut plus facile que le l’avais imaginé : ils sont tellement transparents ! Parfois, j’étais déstabilisé avec eux, me demandant si ce qu’ils me disaient était du second degré ou pas. Au final, j’ai tiré la conclusion qu’ils parlaient toujours sérieusement. Hé oui : « Le gars intelligent peut jouer au con, pas l’inverse… ».

En réalité, c’était d’autant plus simple de m’intégrer que je passait peu de temps avec eux, et avait donc peu d’occasions de me griller. Bratt avait voulu que je sois incarcéré dans un établissement haute sécurité pour voir si je pouvais garder mon sang-froid devant de vrais caïds. Mais l’emploi du temps de ces prisons est fait de manière à ce que les détenus aient le moins de contact possible les uns avec les autres. Résultat, la plupart du temps j’étais seul, et comme prévu je m’occupais en faisant des pompes, des abdos…etc. J’ai pris 10 kilos en 6 mois alors que la bouffe était dégueulasse !

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